La peinture est l’étape la plus importante du second oeuvre, car elle permet de personnaliser votre foyer comme bon vous semble. Nonobstant, une peinture qui cloque (défaut de peinture) exhorte à être corrigée. A savoir, celle-ci est assimilée à une vapeur de peinture, qui gonfle et finit par s’éclater derrière une couche sèche. Toutefois, la cloque n’émet pas de liquide lorsqu’elle éclate. Ainsi, vous saurez comment corriger et éviter ces défauts de peinture.
Peinture : distinguer les différents types de support pour éviter d’avoir des bulles de peinture
En effet, tous les supports et toutes les peintures ne peuvent se marier, car un mûr ou un plafond trop humide ne peut que créer des bulles. Ainsi, il est nécessaire de définir le type de support, pour que l’application de la peinture s’avère plus facile. A savoir, 3 types de support sur 7 doivent être mis en exergue, afin de définir la peinture qui convient.
Le support poreux concerne les mûrs ou plafonds qui ont une facilité à absorber les liquides. A savoir, celui-ci adhère à presque toute sorte de peinture. Ensuite, pour connaître le niveau de porosité d’un support, il suffit de laisser couler quelques gouttes d’eau, et voir s’il y absorption ou non.
Le support cohésif (poudreux), quant à lui, nécessite d’être humudifié pour que les couches de poussière s’estompent. Cette astuce facilite l’application d’une peinture à l’eau. Sinon, une peinture à l’huile exhorte une aspiration des débris fins, pour qu’il ne puisse avoir création de grains ou de bulles. Autrement, d’autres optent pour un traitement au durcisseur, pour que le mur cesse de s’éffriter.
Le support humide, est le troisième type de support qui a presque 0 absorption. A titre d’information, une peinture qui cloque est causée par l’application d’une peinture à l’huile sur un support humide.
Peinture : corriger une cloque à l’aide d’un décapage
D’abord, il faut examiner la gravité du dégât, pour corriger une peinture qui cloque d’une manière efficiente. Cet examen consiste à voir visuellement, si la détériorisation est superficielle, ou si celle-ci a carrément atteint le substrat. Heureusement, la manière de procéder à la correction d’un dégât superficiel exige essentiellement un décapage, qui peut être suivi d’un ponçage.
Autrement appelé raclage, le décapage peut s’effectuer de 3 différentes manières : le décapage mécanique, thermique et chimique. En principe, les bulles superficielles ne demandent qu’à être décapées mécaniquement à l’aide d’un outil (cutter, spatule, grattoire, feuille abrasive, etc). Par surcroit, un mûr corrigé mécaniquement demande ensuite à être traîté par un ponçage. Seulement, ce procédé se montre énergivore.
Ainsi, plusieurs se tournent vers le décapage thermique. Toutefois, ce type de raclage se révèle plus couteux comparé au précédent, car il demande l’utilisation d’un pistolet à air chaud. Effectivement, la technique thermique économise un maximum d’énergie. Toutefois, elle n’est dédiée que pour les les mûrs peints avec une peinture à l’huile.
Le troisième procédé, le décapage chimique consiste à appliquer un solvant sur la surface peinte. A savoir, celui-ci agit instantément tout en préservant le support. D’ailleurs, vous pouvez effectuer cette opération autant de fois que vous souhaitez changer la peinture de votre maison. De plus, un décapage chimique est extremement pratique pour les zones étroites. Mais encore, si votre support est couvert par plusieurs couches de peinture, il existe un solvant appelé sodique qui vous aidera dans votre opération. Cependant, le produit pour le raclage chimique est loin d’être abordable.
Peinture : éliminer de la source d’humidité pour les dégâts fondamentaux
Mais que faire si le support est naturellement humide ? Heureusement, il existe des manières permettant d’éliminer la source d’humidité de votre mûr ou plafond. Mais d’abord, il faudra que vous détectiez la source du problème. Ainsi, s’il s’agit d’une humidité qui ressort du sol, il vous est primordial d’injecter un produit spécial pour les humidités ascensionnelles. Sinon, s’il s’agit d’une infiltration d’eau par l’éxtérieur, il faudrait que vous effectuez une hydrofugation. Cette dernière rendre la façade de votre mûr imperméable. Enfin, si l’humidité est provoquée par un manque d’isolation, il faudrait que vous revisitiez tous vos travaux d’isolation. Pour y ajouter, n’oubliez surtout pas de faire appel à des experts pour connaître leurs avis, quitte à leur laisser faire tous ces procédés. Cette précaution garantit la durabilité et l’esthétisme de votre demeure.
Peinture : mettre en place une ventilation pour accélérer le séchage et pour éluder l’apparition des cloques
Après, il faut savoir qu’une peinture qui cloque peut survenir d’un manque de ventilsation. Pour ce faire, vous n’aurez simplement qu’à ouvrir les fenêtres, et laisser la pièce s’aérer. Autrement, il existe des appareils (ventilateurs, ventilation mécanique contrôlée, etc) pour laisser l’air circuler librement. D’ailleurs, l’aération est une solution efficace, pour laisser les odeurs nauséabondes s’échapper. Surtout, s’il s’agit d’une peinture glycéro, à l’huile, etc. Finalement, la technique de ventilation permet également d’accélerer le processus de séchage. De cette manière, si des bulles de peinture se forment encore, il sera plus facile de rectifier ou de songer à éliminer l’humidité du support.